
Une impression 3D
On doit ce procédé à Jean-Marc Levaillant -échographiste à Créteil- et à Romain Nicot -chirurgien maxillo-facial au CHU de Lille et spécialiste de l’impression 3D- en partenariat avec l’association SJKB. Le principe est en fait très simple. Une impression 3D du bébé est réalisée grâce à une échographie 3D.
Entre 12 et 22 semaines il est possible d’imprimer le foetus en entier. A partir de la 32e semaine, l’impression 3D ne concerne plus que le visage.
Plus qu’une simple échographie !
Nous avons déjà abordé la question de ce qu’il faut retenir d’une échographie 3D. Mais là c’est différent ! Cela permet aux parents déficients visuellement de vivre au mieux l’arrivée de leur enfant. Comme l’explique Fabienne Nelson, psychologue clinicienne spécialisée dans le handicap visuel et l’accompagnement à la parentalité : « les représentations fantasmatiques et les projections parentales sont mises en œuvre. Les parents engagent un travail intrapsychique leur permettant d’investir progressivement leur futur enfant. L’échographie représente à ce titre une étape fondamentale au-delà de l’aspect purement technique et médical. Elle donne un caractère concret à cette grossesse, car elle est considérée comme la première rencontre, avec toute la charge émotionnelle liée ».
Une idée à généraliser
En l’absence de cette technologie, les futurs parents restent dépendants de « la description orale des médecins » précise Romain Nicot. Cette avancée vise à humaniser l’échographie. Les professionnels de santé à l’origine de ce concept souhaitent donc qu’il se généralise au plus vite.
Vous voulez en savoir plus ? Nous vous invitons à voir la vidéo ci-dessous.