C’est un fait établi depuis le premier confinement, l’échographie peut identifier les formes graves de la Covid-19. Mais aujourd’hui, des chercheurs suisses développent en ce moment même un algorithme afin de détecter n’importe quelle forme de la Covid-19 via une échographie. Qu’est-ce que ça change au juste ? Notre laboratoire de réparations de sondes échographiques vous explique tout.
Autre forme de test
Après les tests PCR, salivaires et sérologiques, il s’agirait d’inventer une nouvelle forme de test afin de diagnostiquer la Covid-19… Et plus seulement les formes graves !
Différencier la Covid-19 des autres maladies respiratoires
L’autre but poursuivi est aussi de mieux faire la distinction entre la Covid-19 et d’autres maladies respiratoires comme les pneumonies virales et bactériennes.
Faire d’une pierre deux coups
En fait le développement de cet algorithme a commencé en 2017. Bien avant l’apparition du coronavirus ! Le but est alors de créer un « stéthoscope numérique intelligent » aussi appelé « pneumoscope » afin de diagnostiquer les pneumonies. (voir illustrations).
Comme l’explique Mary-Anne Hartley, principale directrice de l’étude, s’il s’agit de dépister plus efficacement dès à présent la Covid-19, l’utilité de ce pneumoscope s’inscrit dans la durée. « Nous continuons à améliorer et à valider les algorithmes, et à rendre la logique de boîte noire complexe plus facile à interpréter pour les cliniciens. Nous voulons créer des outils robustes et fiables, dont les capacités vont au-delà de cette pandémie ».
Disponible quand ?
Tout comme le vaccin contre la Covid-19, la question de la disponibilité de cette solution est importante. Bonne nouvelle : l’équipe de chercheur espère que ce stéthoscope numérique intelligent devrait être opérationnel d’ici à la fin de l’année. Ce devrait être donc une question de jours !
Pour aller plus loin
Vous voulez en savoir plus ? Notre laboratoire de réparations de sondes échographiques vous recommande la lecture de la prépublication de l’intelligent Global Health (iGH) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).