Octobre rose est le mois de la lutte contre le cancer du sein. C’est un sujet dont nous avons d’ailleurs beaucoup parlé sur nos réseaux sociaux. Mais savez-vous que novembre est le mois sans tabac ? C’est un autre thème important à nos yeux puisque le tabagisme influence les risques cardio-vasculaire. D’ailleurs quoi de mieux que les sondes échographiques transoesophagiennes pour ausculter le coeur d’un patient ? Mais mieux vaut prévenir que guérir. D’ailleurs, afin d’éviter un tel examen, nous vous proposons de mettre en lumière auprès de vos patients fumeurs les avantages qu’ils retireraient s’ils arrêtaient de fumer.
Avantages immédiats
Les premiers effets bénéfiques lorsqu’on arrête de fumer sont immédiats ! 20 minutes après la dernière cigarette, la pression sanguine et les pulsations du coeur reprennent un rythme normal. Après huit heures, le corps commence à éliminer la nicotine et le monoxyde de carbone. Pour rappel, le monoxyde de carbonne rend la peau terne, provoque des retards de cicatrisation et entraîne une baisse des performances musculaires.
En trois jours, la respiration, le goût et l’odorat sont meilleurs.
Deux semaines après avoir dit stop au tabagisme, le sommeil est lui aussi de meilleure qualité. Le souffle revient également progressivement.
Avantages à moyen et long terme
Mais quand il est question de cardiologie, tout se joue sur la durée. Après un an sans fumer, le risque d’infarctus diminue de moitié. Et le risque d’un AVC rejoint celui d’un non-fumeur. C’est à ce moment là que les examens faisant appel aux sondes échographiques transoesophagiennes s’éloignent alors des patients. Un détail qui peut être motivant pour certains d’entre eux et qui est donc à souligner lorsqu’ils sont en consultation. Quand il est question d’arrêter de fumer, tous les moyens sont bons… et pourquoi pas la peur des sondes échographiques transoesophagiennes.
Enfin il faut attendre 10 à 15 ans pour que l’espérance de vie redevienne identique à celle d’une personne qui n’a jamais fumé.