PRS France, spécialiste de réparation de sondes échographiques transoesophagiennes, souhaite attirer votre attention aujourd’hui sur la situation que traversent les radiologues en France. Bien que la radiologie ne soit pas notre coeur de métier, cela reste du domaine de l’imagerie médicale… Alors forcément nous gardons l’oeil ouvert. Récemment nous vous alertions sur la crise au Quebec concernant les échographies gratuites dans le privé mises en place depuis le 1er janvier 2017 par le gouvernement fédéral. Cette semaine, nous revenons dans l’hexagone.
Élément déclencheur
A l’origine de la situation conflictuelle se trouve une décision de l’Uncam -Union nationale des caisses d’assurance maladie-. Celle-ci vise à baisser les tarifs de remboursement aux radiologues. De leur côté, les professionnels du secteur par la voix de Philippe Masson -Président de Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR)- assimilent cet acte à »une attaque directe de la profession ». Il précise : « L’Uncam s’en prend ici à l’investissement des centres et même aux hôpitaux avec la baisse du forfait technique« .
Conséquences
Selon la FNMR cela représente une baisse des remboursements de l’ordre de 10% pour les scanners et de 6 à 8 % pour les IRM. Philippe Masson précise que cette décision va entraîner des fermetures de centres d’imagerie médicale. Ceci aura donc pour conséquence l’allongement des délais d’attente. Des délais d’attente qu’il jugeait déjà « inacceptables » en France dans cet article publié en aout 2016 sur notre blog.
Le ton monte
Aux déclarations de Philippe Masson, Nicolas Revel -Président de l’Uncam- réplique de manière sans appel. En effet, lors d’une interview accordée au essaytypers.net le 16 février 2017, il déclare : « nous récusons l’idée que cette décision pourrait conduire à des fermetures de cabinets de radiologie« . A lire la suite de l’interview du quotidien, il semble que les deux protagonistes restent sur leurs positions clairement opposées.
Si le monde de la radiologie française connait actuellement une tempête, il faut alors redoubler de vigilance. En effet il ne faudrait pas que celle-ci s’étende à l’univers des sondes échographiques transoesophagiennes. Quoi qu’il en soit, nous continuons à suivre de près ce dossier pour vous. Suite au prochain numéro.