Il y a un mois, notre laboratoire spécialisé en réparation de sonde échographique, évoquait dans cet article une situation délicate au Quebec. En effet, en novembre 2015, le gouvernement québécois qu’il veut rendre gratuit n’importe quel examen faisant appel à une sonde échographique… Et ce, même dans le privé dès le 1er janvier 2017 !
Début de la crise
Fin décembre 2016, aucune solution n’est encore trouvée entre le gouvernement et l’association des radiologistes du Quebec. Le premier est accusé de vouloir passer en force. Le second souhaite que cela se passe « de façon orchestrée et progressive« . La situation tant redoutée finie par se produire. En effet, au 1er janvier 2017, rien n’est encore réglé et les principaux points de désaccords entre les parties existent toujours.
Du côté des Québequois, la colère gronde. A l’image Stéphanie Kozel qui se retrouve dans l’impossibilité de se faire examiner par une sonde échographique car son cas n’est pas jugé « prioritaire« . Malgré elle, Stéphanie Kozel devient le visage à l’international de cette crise qui empire.
Accord
Le 27 janvier dernier, la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) annonce qu’un accord est trouvé avec le gouvernement. Selon le docteur Oliva -Président de l’association des radiologistes du Québec- il s’agit d’un compromis. « On pense à nos vrais patients: la population du Québec. Les choses ont assez traîné. C’est pourquoi on a fait des compromis » déclare-t-il.
Un accord d’urgence donc afin calmer le mécontentement de la population. Le docteur Oliva précise que certains points sont « mal ficelés » et que « le système est en train d’éclater et c’est ce à quoi il faut s’attaquer. On espère que le gouvernement va poursuivre ses investissements dans le réseau public« .
Fin de la crise ?
A entendre le docteur Oliva, il y a fort à parier pour que cette crise ne soit en fait que les prémices d’une situation à venir plus compliquée encore. A l’inverse, Gaétan Barette -ministre de la santé et instigateur de cette réforme- se dit « très satisfait » de cet accord. Enfin l’opposition, par la voix de la députée Diane Lamarre, juge cet accord trop tardif. « Depuis un mois, il y a eu des patients qui ont été privés d’accès à des services avec des accès à des examens retardés pour des patients qui avaient un cancer… Donc il y a eu du côté du ministre une forme de négligence et, dans la négociation, une obstination« . La députée a demandé au gouvernement de rendre publique les détails de l’accord.
Il semble que ce sujet reviendra donc forcément sur le devant de la scène médiatique. Vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant lorsque cela sera le cas !