Quelles sont les précautions à prendre avant et après une échographie transoesophagienne ? L’article de la semaine dernière récapitule justement l’ensemble des recommandations à faire à un patient sur le sujet. Un tel examen peut générer du stress pour lui. En effet, même si l’examen est sans risque, le passage d’une sonde transoesophagienne dans la gorge n’est pas agréable. Il faut donc parfois entrer dans les détails pour le rassurer. Aujourd’hui, dans notre blog, notre laboratoire de réparation de sondes échographiques transoesophagiennes vous invite à lui expliquer comment l’examen va se dérouler en pratique.
Les bienfaits d’une échographie transoesophagienne
En premier lieu, il faut faire preuve de pédagogie. Il faut présenter au patient les raisons de cet examen afin qu’il en comprenne l’importance. Une échographie transoesophagienne permet d’examiner les différentes structures cardiaques et l’aorte à partir de l’œsophage. Le but ? Pouvoir détecter, par exemple, une malformation ou une insuffisance cardiaque. Mais aussi une valvulopathie ou un épanchement péricardique.
L’examen expliqué de A à Z
Vous pouvez ensuite aborder l’échographie transoesophagienne sur le plan pratique avec votre patient.
Comme vous lui avez certainement prescrit un cale-dents afin qu’il évite de mordre la sonde, mais aussi un spray anesthésiant pour sa gorge, c’est le moment de lui en parler.
Le jour venu, avant de début de l’examen, on met en place une perfusion. Celle-ci à pour objectif de diminuer les sécrétions salivaires.
L’examen dure quinze à vingt minutes. Le patient est allongé sur le côté gauche. C’est alors que le professionnel de santé introduit la sonde dans l’œsophage.
Une fois la sonde échographique en place et pour que tout se passe au mieux, il y a un dernier conseil à donner à votre patient. En effet durant toute la durée de l’examen, celui-ci doit éviter d’avaler ou de tousser. Il doit laisser couler sa salive et ne rien faire pour la retenir.