La France conserve un certain retard en matière d’équipement d’IRM. Chaque année le SNITEM fait le point sur la question. En 2018, notre laboratoire expert en réparation de sonde échographique ETO en parlait justement dans cet article. Pour 2019, les chiffres ne sont pas encore connus. Toutefois la Fédération Nationale des Médecins Radiologues n’a pas attendu ces chiffres pour comparer la France et Union Européenne.
Ce que dit la FNMR
Souvent lorsque vous vous apprêtez à passer une IRM, un radiologue vous invite à patienter dans un sas. C’est là, que par hasard, un de nos expert en réparation de sonde échographique ETO a lu un communiqué de la FNMR qui, déformation professionnelle oblige, a retenu son attention.
France Vs UE
Ainsi, voici ce que dit la FNMR dans son communiqué. « Le sous-équipement de la France en IRM n’a fait que croître ces dernières années au détriment des patients. Notre pays ne compte que 14,8 IRM par million d’habitants alors que la moyenne européenne s’établit à 20 IRM. Les conséquences sont que les délais d’attente pour un examen d’IRM demeurent beaucoup trop importants et qu’il existe encore des disparités fortes entre les régions« .
La FNMR enfonce le clou
« Les autorisations de ces équipements sont délivrées au compte-goutte par les pouvoirs publics. En effet, les dépenses d’imageries sont considérées, à tort, comme un poids financier alors qu’elles permettent d’éviter, le plus souvent, d’autres examens complémentaires. Elles génèrent des économies d’examen divers. La détection précoce de certaines pathologies permet, en effet, de réduire, voire d’éviter, des interventions chirurgicales et/ou des hospitalisations toujours très coûteuses, et d’avoir recours à certains traitements moins lourds donc moins onéreux pour les patients.
La France doit rattraper son retard et s’équiper pour faire disparaître les files d’attente et permettre au plus grand nombre de patients d’accéder dans les délais normaux aux examens d’IRM« .
Des délais d’attente « inacceptables »
Cette situation faisait déjà dire en 2016 au Président de la FNMR que ces délais d’attente sont « inacceptables ! ».
Pire encore ailleurs !
Toutefois, il faut aussi savoir prendre de la hauteur. Si la situation n’est pas encore satisfaisante, le taux d’équipement en France ne cesse de s’améliorer au fil des ans. Par ailleurs, il faut aussi rappeler qu’à l’international, au Quebec notamment, la situation est encore bien plus compliquée que dans l’Hexagone.