Dans le monde de l’imagerie médicale, il y a les ultrasons utilisés par les sondes échographiques, la radiofréquence utilisé par l’IRM et les rayons X utilisés par les radiographies et les scanners. Les sondes échographiques et l’IRM sont totalement sans danger… mais qu’en est-il des rayons X, surtout si le patient exposé est un enfant ? Si notre cœur de métier reste la réparation de sonde échographique, aujourd’hui, nous élevons le débat !
Effets secondaires
Tout d’abord il faut savoir de quoi nous parlons et préciser le cadre. Comme le dit le Figaro Santé dans un article : « Les rayons X sont des rayonnements invisibles capables de traverser le corps humain qui les arrête partiellement. C’est le caractère ionisant de ces rayonnements X qui est source de questionnement ». A fortes doses les rayons X ont des effets secondaires connus. En revanche c’est l’inconnu concernant les effets secondaires à faibles doses surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant. En effet « tout organisme en développement a une sensibilité accrue aux rayonnements ionisants ». Bien qu’aucun lien de cause à effet ne soit pour le moment clairement établit entre dose d’une part et risque d’autre part, le principe de précaution est souvent la règle.
Guide
Dans cette optique, la SFR (Société Française de Radiologie) a réalisé un guide du bon usage des examens d’imagerie. Quand utilisé une sonde échographique au lieu d’un scanner ? Telle est la question dirait William Shakespeare ! Et bien c’est justement là tout l’objet de ce guide. Il n’est, par exemple, plus nécessaire de faire subir au patient une radiographie de l’abdomen pour détecter une appendicite selon la SFR. On lui préfère désormais une simple échographie. Bref, vous l’aurez sans doute compris, l’idée n’est pas de proscrire l’usage du scanner face à celui de la sonde échographique. L’essentiel est en fait de se poser les bonnes questions en fonction de la situation rencontrée.