Le 30 mars dernier nous vous alertions sur les délais d’attente trop long pour une simple échographie d’un enfant. Aujourd’hui nous restons le milieu de l’imagerie médicale en pointant du doigt les délais d’attente pour un IRM. Vous l’aurez sans doute compris, nous ne parlerons pas de sonde échographique dans notre blog cette semaine.
Etat des lieux
Le délais pour cet examen est de plus d’un mois selon une étude de juillet 2016. Il s’agit d’un délais moyen sur l’ensemble du territoire. L’étude est réalisée conjointement par l’association Imagerie Santé Avenir (ISA) et le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (SNITEM). Lorsqu’on sait que le plan cancer vise à baisser ce délais à 20 jours, on se dit que le travail est encore bien long. Trop semble-t-il pour le président de la Fédération nationale des médecins radiologues qui juge cette attente « inacceptable ! ». «À partir du moment où un cancer est suspecté, il faut faire une IRM dans les 10 à 15 jours car plus le temps passe, plus le risque que des métastases se forment augmente, sans compter que la tumeur grossit elle aussi » précise-t-il .
L’offre et la demande
Si le bilan est loin d’être satisfaisant, ce n’est pas faute de moyens. Le nombre d’IRM en France a en effet triplé entre 2003 et 2016 passant de 230 à 700 en 13 ans. Et si le délai d’attente a peu baissé (de 36,1 jours à 30,6 jours) c’est que les besoins sont bien plus grandissants que l’offre. D’ailleurs ce délai d’attente n’étant qu’une moyenne, il existe en réalité de fortes disparités entre les régions de France métropolitaine. Plus d’infos sur la carte de France ci-jointe.
A l’étranger
Mais qu’en est-il chez nos voisins ? La situation est-elle pire ou meilleure ? Nous aborderons prochainement la question dans un autre post de notre blog. Nous parlerons du temps qu’il faut attendre pour voir un professionnel de santé et sa sonde échographique au Québec.