Vous pensez connaître le corps humain dans ses moindres détails ? Notre laboratoire expert en réparation de sondes échographiques 3D fait le pari du contraire ! En effet grâce à l’imagerie médicale, un nouvel organe vient d’être découvert en octobre 2020. Il s’agit d’une paire de glande salivaire située au fond du nasopharynx. Explications.
Une découverte par hasard
Test
A l’origine, il y a Wouter Vogel -radio-oncologue- et Matthijs Valstar -chirurgien buccal et maxillo-facial-. Les deux médecins de l’Institut Néerlandais du Cancer relatent les faits dans la revue scientifique Radiology & Oncology. C’est à l’occasion d’un test avec un nouveau scanner TEP/CT PSMA avec un produit de contraste qu’ils sont arrivés à cette conclusion.
En plus de mettre en lumière les glandes salivaires déjà connues, une nouvelle zone était clairement identifiable.
Surprise
« Les gens ont trois ensembles de grosses glandes salivaires » explique Wouter Vogel. Toutefois poursuit-il « les seules glandes salivaires ou muqueuses du nasopharynx sont microscopiquement petites, et jusqu’à 1 000 sont réparties uniformément sur toute la muqueuse. Alors, imaginez notre surprise lorsque nous avons trouvé ces glandes » (voir illustrations).
Les glandes tubaires
Une fois la surprise passée, les deux professionnels de santé ont alors poursuivi leurs recherches sur une centaine de personnes. Ceci afin de vérifier leur découverte. D’ailleurs ce nouvel organe a désormais une appellation. Il s’agit des glandes tubaires « en référence à leur localisation anatomique » précise le radio-oncologue.
Intérêt médical
L’existence de ces glandes tubaires ont un réel intérêt médical pour les patients atteints d’un cancer qui se loge au niveau de la tête ou du cou. Selon Wouter Vogel : « La radiothérapie peut endommager les glandes salivaires, ce qui peut entraîner des complications. Les patients peuvent avoir des difficultés à manger, à avaler ou à parler, ce qui peut être un véritable fardeau« .
L’intérêt médical des glandes tubaires est donc de pouvoir « contourner » ces désagréments. Comment ? « Pour la plupart des patients, il devrait être techniquement possible d’éviter d’administrer des radiations à cet endroit nouvellement découvert du système des glandes salivaires, de la même manière que nous essayons d’épargner les glandes connues. Notre prochaine étape est de trouver comment nous pouvons épargner au mieux ces nouvelles glandes et chez quels patients. Si nous y parvenons, les patients pourront ressentir moins d’effets secondaires, ce qui améliorera leur qualité de vie globale après le traitement ».
Une autre prochaine étape serait aussi de pouvoir les observer sous toutes leurs coutures. Via de l’imagerie 3D par exemple. Notre laboratoire expert en réparation de sondes échographiques 3D en serait ravi !