Selon Conso Global, chaque année en France entre 60 000 et 70 000 pacemakers sont posés. Problème. Les piles doivent être changées tous les deux à trois ans. Différentes études sont menées en ce moment pour trouver une parade. Notre laboratoire de réparation de sondes ETO vous notamment déjà parlé d’un modèle de pacemacker alimenté par ultrasons. Des chercheurs de l’Académie chinoise des sciences et du Georgia Institue of Technology ont trouvé une solution. Dans la revue Nature Communications, sortie ce 23 avril, ils présentent un pacemaker qui fonctionne sans pile. En plus, il est déjà efficace sur des porcs ! Notre laboratoire de réparation de sondes ETO a voulu en savoir plus.
3 parties
Baptisé stimulateur cardiaque symbiotique (SCP), ce pacemaker est constitué de trois pièces.
Le premier élément est disposé à la surface du coeur. Il récupère et stocke l’énergie. Il ressemble à une feuille composée de différentes couches de métaux. Mais comment fonctionne-t-il ? Il suit en fait les battements du muscle cardiaque en se pliant. Ce qui permet une friction entre les différentes couches et génère ainsi de l’électricité.
La deuxième partie agit comme une sorte d’interrupteur. Elle décide quand redistribuer l’énergie contenue.
Le dernier composant, n’est autre que le pacemaker en lui-même.
Résultats prometteurs chez les porcs
Les porcs ont le cœur de la même taille que celui de l’Homme. Ce pacemaker a été testé sur des animaux sains et d’autres souffrant d’arythmie cardiaque. Les chercheurs jugent cette « méthode prometteuse pour la récupération de l’énergie biomécanique in vivo, avec les avantages d’un large choix de matériaux, de rendements élevés, d’une bonne flexibilité, d’un poids léger, d’une excellente durabilité et d’un faible coût« .
Encore à attendre pour l’Homme
Quant à l’utilisation sur l’être humain, il faudra encore attendre. En effet, le Professeur Tim Chico, professeur de médecine cardiovasculaire et consultant honoraire en cardiologie à l’Université de Shiffield s’explique. « Le dispositif de récupération d’énergie doit être inséré autour du cœur lors d’une chirurgie à cœur ouvert, ce qui est beaucoup plus invasif que celui requis pour les stimulateurs cardiaques actuels et limiterait considérablement le nombre de personnes susceptibles de l’avoir« . Mais, il ajoute que les résultats restent “très encourageants”.
Selon les chercheurs, cette solution d’auto-alimentation pourrait bénéficier à d’autres dispositifs médicaux implantables ainsi que pour des technologies à base d’IA.
Alors que la durée de vie d’une batterie d’un pacemaker est d’environ 10 ans, cet équipement d’un nouveau genre est un vrai espoir. En effet, il pourrait être le premier modèle de pacemaker implantable à vie. En tout cas, c’est ce que veut croire notre laboratoire de réparation de sondes ETO.