Quand il est question d’imagerie médicale, savoir quand il faut faire appel à une sonde échographique ou une IRM peut parfois être difficile. A vrai dire c’est une question qui revient souvent. Un vrai serpent de mer en fait. Aujourd’hui, nous tentons de répondre à la question.
La sonde échographique
Une sonde échographique permet un examen simple et rapide. Le praticien peut notamment estimer le caractère récent ou non de la pathologie. Comme le patient peut bouger, il est aussi plus facile de comprendre d’où vient le dysfonctionnement… Ce qui n’est pas le cas pour l’autre examen. Enfin, cet outil est tout indiqué s’il faut examiner un muscle ou un tendon.
L’IRM
L’imagerie par résonance magnétique offre une vision bien plus précise que la sonde échographique. Elle peut aussi voir plus profondément. Une IRM a aussi la capacité d’étudier les lésions osseuses ou articulaires. Ce que ne peut réaliser une sonde échographique. En revanche, à l’inverse de la sonde échographique, le délai d’attente d’une IRM peut-être relativement long. Comme nous en parlons dans cet article d’ailleurs. En effet, en moyenne en 2017, ce délai était de 34,1 jours en France. Un délais pouvant aller jusqu’à 54,7 jours dans la région Pays de la Loire.
En pratique
Il n’y a pas de vérité absolue prouvant que telle pathologie mérite d’être observée par une sonde échographique et que telle autre requiert une IRM. C’est au cas par cas. En revanche, du fait du faible taux d’équipement d’IRM par million d’habitants en France, du coût élevé de ce type d’équipement et du temps d’attente : l’IRM est devenu un examen qui intervient pratiquement toujours après un autre qui n’a pas su être concluant pour établir un diagnostic précis. Ainsi le patient peut se voir proposer un premier examen d’imagerie médicale comme une radio ou une échographie avant l’IRM. En clair et pour répondre à la question de départ, il n’y a aucun dogme : les deux examens sont complémentaires.