En France, lorsque vous êtes enceinte, il y a un bon nombre d’étapes à respecter. Vous devez notamment rencontrer un professionnel de santé et sa sonde échographique au moins trois fois jusqu’à la naissance de votre bébé… Si votre grossesse n’est pas qualifiée « à risque ».
Canada
Mais qu’en est-il dans les autres pays ? Au Canada, par exemple, la revue scientifique Canadian Medical Association journal a publié une étude précisant que : « une femme sur cinq passe au moins quatre tests d’ultrasons au cours du deuxième et troisième trimestre de leur grossesse« . Comme en France, les autorités médicales ne recommandent qu’une échographie par trimestre pour les grossesses sans risque de complication.
Décision
Cet état des lieux a fait réagir. En effet l’utilisation d’une sonde échographique pour ce type d’examen doit rester dans un cadre médical affirment les autorités canadiennes. Le but étant de détecter d’éventuelles anomalies et non de satisfaire le désir des futurs parents de connaître le sexe de l’enfant à tout prix.
Décision a donc été prise par le réseau de santé Vitalité de ne plus révéler, depuis octobre 2016, le sexe de l’enfant par leurs techniciens en échographie. Cette annonce est réservée depuis au médecin traitant ou au gynécologue. Luc Foulem, le porte-parole de Vitalité justifie cette décision. «Il s’agit d’effectuer une révision de nos pratiques dans nos hôpitaux afin de s’assurer de nous arrimer aux normes des meilleures pratiques et standards nationaux. Si cela stipule que les informations sur le sexe du bébé doivent être transmises aux parents par un radiologiste, le médecin de famille ou un gynécologue, nous adhérerons à ceci« .
France
Pour le moment, aucune décision du même genre n’est attendue en France. Mais d’un point de vue plus global, l’imagerie médicale française est pourtant sous surveillance. La Cour des comptes a rendu un rapport l’an dernier visant à ce qu’elle se restructure. Il y a quelques mois, un livre blanc sur ce thème a été publié à l’occasion des JFR 2016.