Entre deux réparations de sonde échographique transoesophagienne, nous nous étonnons encore et toujours des nouvelles applications des ultrasons. Il y a deux semaines, nous évoquions justement sur notre blog une application qui consiste à faire vieillir l’alcool. Aujourd’hui, PRS France met en lumière une autre application pour les ultrasons : la contraception masculine ! Vous l’aurez compris, rien à voir avec la réparation de sonde échographique transoesophagienne time4essay.net.
Théorie
A l’origine de cette nouvelle application se trouve une équipe de chercheurs de l’Université de Caroline du Nord. En 2012, l’équipe soumet des rats à l’exposition d’ultrasons à des fréquences variant d’un à trois mégahertz. Les chercheurs américains ont alors constaté l’effet de cette exposition. Les cellules responsables de la production de spermatozoïdes sont alors pratiquement toutes détruites.
Pratique
Avant que cette application n’arrive en phase de test chez l’Homme, il y a encore de nombreuses étapes à valider. D’ailleurs la question de l’estompement des effets de la réversibilité du traitement restait d’ailleurs à l’époque encore à prouver. Le but poursuivit par cette application étant bien la contraception et non la castration masculine. Autre point à préciser, le fait que « pratiquement toutes détruites » ne veut pas dire « intégralement ».
Espoirs
Quoi qu’il en soit. Qu’il s’agisse de nouvelles applications effectives comme la maturation du vin, l’aide à un patient à sortir du coma. Ou que cela soit encore qu’au stade d’expérience comme nous venons de l’évoquer, il y a fort à parier pour que les ultrasons et leurs applications possibles ne cessent de nous émerveiller. Ne croyez vous pas ? En attendant, et en ce qui concerne la contraception masculine, bien que cela ne soit pas notre coeur de métier cela va sans dire, il semble que le préservatif reste le moyen le plus simple. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, nous vous recommandons la lecture de cet article.
Ceci étant dit, nous vous disons à la semaine prochaine.