Les sondes ETO n’auront-elles bientôt plus lieu d’être ? C’est ce que semble évoquer l’invention de chercheurs américains de l’Université du Texas. En effet ils ont mis au point un tatouage capable de détecter des anomalies cardiaques. Forcément cette avancée interpelle notre laboratoire de réparation de sondes ETO. Gadget ou réelle avancée. Que faut-il en penser de ce rectangle de 38.1 mm × 18.1 mm ?
Le principe
L’équipe a publié le fruit de ses recherches dans la revue scientifique Advanced Science. Le tatouage se compose d’une lamelle de graphène. « ultra mince et extensible« , le tatouage adhère parfaitement à la peau. Sur ladite lamelle, co-existent deux capteurs. L’un pour l’électrocardiogramme, l’autre pour le sismo-cardiogramme. Le but est de suivre au plus près les mouvements du muscle cardiaque. L’ensemble des datas ainsi collectées sont ensuite sauvegardées sur une application smartphone.
En plus, d’être plus facile à porter pour le patient car plus petit, il évite aussi de prendre régulièrement des rendez-vous qui à la longue sont fastidieux. Le suivi médical reste néanmoins optimal grâce à la transmission de data.
Patch ou tatouage
S’agit-il d’un patch à coller sur la peau ? En fait, il s’agit bien d’un tatouage. En effet cette technologie fonctionne comme un tatouage classique : « l’encre doit pénétrer sous la couche superficielle de la peau et atteindre le derme« .
Un révolution en devenir
Il s’agit donc bien d’une avancée majeure dans le monde de la cardiologie. Toutefois c’est une évolution que les patients vont encore devoir attendre. En effet, après la publication de leurs travaux, les chercheurs texans doivent désormais faire des tests sur des animaux. Et encore après il y aura la phase des essais cliniques sur l’homme… Les sondes ETO ne sont donc pas encore si has been que ça afin de surveiller le coeur de vos patients.
Avenir prometteur
Mais même s’il faut s’armer de patience, ce tatouage à un avenir prometteur. Selon l’OMS les maladies cardiovasculaire sont la première cause de mortalité à l’échelle mondiale (31%). En France, c’est la 2e cause derrière le cancer.