Aujourd’hui nous ne vous parlons pas de sonde échographique. Nous mettons en lumière une pratique médicale peu connue. Peu connue certes, mais qui nécessite l’utilisation d’une sonde. Connaissez-vous la radiofréquence ? Il s’agit d’une technique pour détruire une tumeur cancéreuse lorsqu’une intervention chirurgicale est contre-indiquée. Vous voulez en savoir plus ? Pas de problème !
Contre les tumeurs
L’intervention se pratique au moyen de deux sondes et sous anesthésie générale bien entendu.
En réalité, la première sonde est une aiguille. Le professionnel de santé place l’extrémité de la sonde au centre de la tumeur. Cette première sonde génère de la chaleur ce qui détruit les cellules cancéreuses. On parle alors de destruction tumorale percutanée. Mais rassurez-vous, la destruction de cellules ne se fait que sur un diamètre de quelques centimètres. Cette précision permet à la fois la destruction des cellules cancéreuses, mais aussi -et surtout- de ne détruire qu’elles… Pas question d’endommager les cellules saines ou les organes du patient.
Comment obtenir une telle précision d’intervention ? C’est le rôle de la seconde sonde, une sonde échographique ! Grâce à sa sonde échographique, le professionnel de santé visualise en direct l’action de l’aiguille. La sonde échographique lui permet aussi, après avoir retiré son aiguille, de s’assurer que toutes les cellules cancéreuses ont été détruites.
Une sonde échographique a de multiples applications et nous nous évertuons au fil des semaines à les mettre en lumière.