
Le concept
C’est une solution qui est pour le moment testée en France dans seulement 3 villes (Paris, Toulouse et Clermont-Ferrand). Cette innovation via ultrasons fonctionne comme une angioplastie mais sans les inconvénients.
En effet, l’acte est peu invasif. Sous anesthésie locale, le patient ressort du bloc 20 minutes après le début de l’opération. 
Dans la pratique un ballonet à ultrasons est inséré dans l’artère jusqu’au rétrécissement. C’est à ce moment là qu’un générateur à ultrasons entre en action. « Une bulle de vapeur va se former et créer une onde de choc qui va fragmenter la calcification » explique le Docteur Lipiecki -Cardiologue au Pôle Santé République de Clermont-Ferrand-. Selon lui, c’est une : « technique prometteuse, avec moins de séquelles pour le malade« .
En effet en comparaison l’angioplastie semble archaïque. Cette nouvelle technique pourrait bien « supplanter tout le reste » conclut-il.
L’
Normalement l’athérosclérose est traitée via une angioplastie. Problème, dans 20% des cas la calcification du vaisseau sanguin est trop importante. Par ailleurs, comme l’explique le Docteur Lipiecki : « on gonfle parfois à une très haute pression pour l’écraser mais il y a un risque élevé de rupture de l’artère« . Enfin il s’agit d’un acte invasif qui n’est pas anodin.
Une maladie courante mais grave
L’athérosclérose est en fait un mal de notre temps répandu en occident. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une maladie, provoquée par la sédentarité, qui obstrue les artères . En plus, il existe des facteurs aggravants comme l’hypertension, le diabète, le cholestérol et le tabagisme.
L’athérosclérose provoque notamment des insuffisances cardiaques qui sont la première cause d’hospitalisation chez les patients de plus de 65 ans. Cela peut aller jusqu’à la mort subite.
 
          