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Le monde de la santé

Contre le cancer du sein : un soutien-gorge à ultrasons

By 16 octobre 2023janvier 10th, 2024No Comments
soutien-gorge ultrasons

soutien-gorge ultrasonsAprès l’AFIB et les Journées Francophones de Radiologie, mais avant le Médica et les Journées Techniques Biomédicales 2023, cette semaine, l’équipe de PRS Healthcare fait une pause dans les événements auxquels elle assiste. A l’occasion d’octobre rose, notre laboratoire expert de la réparation de sonde échographique souhaite mettre en lumière une innovation. Il s’agit d’un soutien-gorge à ultrasons qui permet de détecter le cancer du sein.

Un soutien-gorge intelligent à ultrasons

En faisant des recherches à ce sujet, on se rend vite compte qu’il existe en fait plusieurs initiatives du genre. Il y a par exemple :

  • Des étudiants suisses de l’École polytechnique fédérale de Lausanne qui ont inventé le « SmartBra ».
  • Kemisola Bolarinwa, une nigériane qui a fondé la start-up Nextwear Technology. (voir vidéo ci-dessous).
  • Julián Ríos Cantú, un mexicain qui a créé la start-up Eva Center. (voir vidéo ci-dessous).

Ces solutions, pour ne citer qu’elles, font appel au même procédé et poursuivent le même objectif. Créer un soutien-gorge à ultrasons afin dépister au plus vite un cancer du sein.

Comment le soutien-gorge à ultrasons fonctionne-t-il ?

L’idée est que ce soutien-gorge intelligent puisse envoyer des ultrasons et ainsi détecter l’éventuelle présence d’une tumeur bénigne ou maligne. Pour Kemisola Bolarinwa, il s’agit d’une aide capitale pour les femmes où l’accès aux soins dans le monde reste difficile.

Les inventeurs de SmartBra mettent en avant le fait que cela pourrait supprimer l’usage des rayons X d’une mammographie, qui est un examen potentiellement douloureux pour les patientes. Ceci étant d’autres professionnels de santé sont plus nuancés. Ils pensent qu’un tel outil ne peut remplacer une mammographie. En revanche un soutien-gorge à ultrasons peut être, selon ces même professionnels, un excellent moyen d’encourager les femmes à passer un examen de ce type le cas échéant.

Le cancer du sein en chiffres

Dans le monde

L’Organisation Mondiale de la Santé avance des chiffres précis sur cette pathologie :

  • « Plus de 2,2 millions de cas de cancer du sein ont été recensés en 2020, ce qui en fait le cancer le plus courant.
  • Près d’une femme sur 12 développe un cancer du sein dans sa vie. Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Environ 685 000 femmes sont mortes du cancer du sein en 2020.
  • La plupart des cas de cancer du sein et des décès par cancer du sein sont recensés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
  • En ce qui concerne le cancer du sein, les disparités entre les pays à revenu faible et intermédiaire et ceux à revenu élevé sont considérables. En effet, le taux de survie à cinq ans s’élève à plus de 90 % dans les pays à revenu élevé, mais n’atteint que 66 % en Inde et 40 % en Afrique du Sud.
  • C’est en Afrique et en Polynésie que l’on observe le taux (comparatif par âge[1]) le plus élevé de mortalité par cancer du sein. En Afrique subsaharienne, la moitié des femmes qui décèdent du cancer du sein ont moins de 50 ans ».

En France

Dans l’Hexagone et selon l’institut national du cancer : « cette maladie reste la première cause de décès par cancer chez les femmes » .

Côté chiffres, la ligue contre le cancer annonce :

  • « 54 000 nouveaux cas annuels
  • 1er rang des cancers en terme de fréquence (33,5% de l’ensemble des nouveaux cas de cancer)
  • 11 900 décès annuels » .

Comme l’évoque l’OMS : « l’amélioration des résultats découle d’une détection précoce suivie d’un traitement efficace reposant sur l’association de la chirurgie, de la radiothérapie et de traitements médicamenteux » . Ainsi on ne peut que soutenir des initiatives qui visent à améliorer la détection précoce de cette maladie à l’image du soutien-gorge à ultrasons.

Aller plus loin

Vous souhaitez en savoir plus sur la question des soutiens-gorge à ultrasons ? PRS Healthcare vous propose deux vidéos. La première est une interview de Kemisola Bolarinwa. La seconde présente la start-up Eva Center.