
La télé-échographie en 2018
Thomas Pesquet est passé par là. A l’époque de son voyage dans l’espace, il a notamment fait des tests sur l’échographie à distance. Mais le docteur Guy Benoit est toujours considéré comme l’un des pionniers de la télé-échographie. Aujourd’hui, en 2018, s’il est à la retraite, ce n’est qu’une semie-retraite en fait. En effet il poursuit son activité. Installé dans le Var, il examine des patients situés à Belle-Île-en-Mer dans le Morbihan (voir vidéo).
L’évolution de l’échographie
Aujourd’hui le docteur Benoit travaille avec Christophe Kervazo, manipulateur radio. Le binôme collabore en visio-conférence. Comme il l’explique : « le bras va bouger à 1250 kilomètres de là… je fais exactement les mêmes mouvements latéraux, obliques ou je fais pivoter la sonde« . En clair, le métier ne change pas, il ne fait qu’évoluer.
Les raisons de l’évolution
Cette évolution répond à différents besoins. En premier, selon le docteur Benoît : « c’est la difficulté d’avoir des médecins radiologues sur place. On ne peut malheureusement pas en avoir un à Belle-Île, un à Quiberon etc… « .
Côté patient « c’est la même chose » au niveau des soins affirme l’un d’eux. En revanche, il n’a plus à se déplacer. C’est du temps, de la fatigue et un coût de transport en moins pour lui. D’autant qu’à Belle-Île, cela implique d’aller sur le continent. En plus, la télé-échographie n’est pas surfacturée : « c’est le tarif habituel » précise le reportage.
La finalité de la télé-échographie est de combattre les déserts médicaux… Et ça semble fonctionner puisque le service de télé-échographie de l’hôpital de Belle-Île-en-Mer a reçu plus de 1200 patients en 2016 et 2017.