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L'actu de PRS

Quel âge à votre coeur ?

By 28 décembre 2017novembre 14th, 2023No Comments

sondes échographiques transoesophagiennesAlors que les fêtes de fin d’années battent leur plein, il n’est pas question de faire des excès. « Une fois en passant, ce n’est pas si grave ! » direz vos patients. A vrai dire si : ça l’est ! Surtout lorsque vous apprendrez qu’à 50 ans, une personne sur dix à un cœur bien plus âgé que son âge réel. C’est en tout cas ce qu’annonce l’Agence de Santé Publique Britannique lors de la publication d’une étude. Notre laboratoire spécialisé en réparation de sondes échographiques transoesophagiennes a voulu en savoir plus.

Constat

L’étude porte sur 1,2 million d’hommes et de femmes.  Elle révèle que 167 000 d’entre-eux, soit 12,5%, ont un cœur plus vieux qu’eux de dix ans. C’est la revue Public Health England qui le révèle en publiant l’étude le 4 septembre dernier.

Risques

Avoir 50 ans tout en ayant un cœur âgé de 60 implique de nombreux risques… Et pas la peine d’être un expert de la réparation de sondes échographiques transoesophagiennes pour savoir cela. En effet, les personnes concernées ont plus de chances d’avoir une attaque cardiaque, un AVC, une maladie chronique des reins ou encore développer une forme de diabète.

Conséquence

Au-delà des risques, car c’est une conséquence directe, avoir un cœur plus vieux d’une décennie que son âge réel engendre une perte de vie de dix ans. Ce phénomène touche d’avantage les hommes. En effet, de l’autre côté de la manche, les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès chez eux. Mais elles sont aussi la seconde chez les femmes. En France rappelons qu’elles restent la seconde cause de mortalité, soit un peu plus de 20% des décès, derrière les cancers.

Coupables

Les coupables sont déjà bien connus de vos services de santé : tabac, alcool, sédentarité, diabète, cholestérol, hypertension, surpoids et alimentation trop riche ! Preuve que les excès sont en fait réguliers et pas seulement « une fois en passant« . D’ailleurs l’ASBP précise que près de 80% des décès liés à une attaque cardiaque ou un AVC pourraient être évités. Un chiffre effarant.