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L'actu de PRS

Zoom sur Novembre Bleu (vs Movember)

By 31 octobre 2022novembre 16th, 2023No Comments

sonde échographiqueAprès Mars Bleu et Octobre Rose, il est désormais temps de laisser la place à Novembre Bleu… à ne pas confondre avec « Movember ». C’est l’occasion pour notre laboratoire, expert en réparation de sonde échographique, de vous parler du cancer très répandu de la prostate chez l‘homme. D’ailleurs, savez-vous comment dépister ce cancer ? PRS Healthcare aborde l’ensemble de ces points.

Novembre bleu : un mois dédié au cancer de la prostate

L’objectif de novembre bleu ? Sensibiliser contre le cancer de la prostate. Selon l’INCa, il représente 25% des cancers masculins. C’est le premier cancer chez l’homme. En 2018, cela représente 8100 décès en France. Au point d’être la 3ème cause de décès par cancer chez les hommes après le cancer colorectal et celui des poumons. Toutefois, le taux de mortalité diminue en 2018 (-3,7 %) si bien que le taux de survie est estimé à 93%. L’importance du dépistage est donc capitale. Plus il est détecté tôt, mieux il est traité. Ce mois permet notamment de sensibiliser contre les risques, mais surtout aux manières de se dépister et de détecter la maladie.

« Novembre bleu » vs « Movember » : même combat ?

 

En parallèle, il y a l’événement caritatif Movember. Depuis 2003, il agit pour la recherche sur les maladies de l’homme. Cela concerne le cancer de la prostate comme novembre bleu, mais pas seulement. En comparaison, Movember a une visée plus large et plus généraliste. En effet il sensibilise aussi contre :

  • Le cancer des testicules.
  • Les problèmes liés à la santé mentale.
  • Le suicide.

Tout au long du mois, plusieurs défis sont proposés comme se laisser pousser la moustache pendant 30 jours ou organiser un évènement dédié. En 2020, 83,4 millions d’euros ont été récoltés à travers 20 pays. Ainsi, la fondation a pu financer des programmes de santé masculine et faire avancer la recherche.

Dépister le cancer de la prostate avec une sonde échographique ?

Selon l’Association Française d’Urologie, il est conseillé de pratiquer l’autopalpation et des bilans prostatiques réguliers pour mieux prévenir la maladie. Le dépistage annuel systématique doit être fait entre 50 et 75 ans. Des signes comme la difficulté à uriner ou une masse indolore et dure doivent alerter. Le diagnostic comprend tout d’abord un toucher rectal pratiqué par un médecin généraliste ou urologue. Puis, il faut ensuite faire un prélèvement sanguin, qui va permettre de connaître le dosage du PSA. En revanche, ce n’est pas assez fiable pour détecter le cancer, mais cela peut inciter à faire des examens complémentaires, si le taux d’incidence est élevé. Il est alors nécessaire de réaliser des examens d’imageries comme une échographie prostatique ou bien une IRM.

Traiter le cancer de la prostate

Il existe pour l’instant deux solutions principales pour traiter ce cancer. D’abord, la radiothérapie qui entraîne de nombreux effets secondaires. Et la chirurgie, avec un risque pour le patient d’incontinence et d’impuissance. Cependant, une étude à prouver que l’utilisation des ultrasons pourrait aider à traiter le cancer de la prostate en préservant la qualité de vie des patients.